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Groupes de lecture

Cette page vous présente :

  • les Groupes auxquels vous pouvez vous inscrire.
    Ces Groupes de travail sont ouverts à l'inscription pour tous ceux qui voudraient y participer, en tant qu'étudiants "actifs" ou "auditeurs libres".
    L'ouverture aux inscriptions se déroule habituellement en début d'année universitaire (septembre) ou au début du deuxième semestre (en janvier).

  • les Groupes ayant déjà eu lieu (en 2023 et 2024). 
    En cliquant sur le lien du titre, vous aurez accès à l'ensemble des documents fournis aux participants et aux documents de synthèse, rédigés par les participants eux-mêmes et/ou par Dominique Trotignon. Pour certains Groupes ayant eu lieu en 2024, s'y ajoutent les enregistrements vidéo des séances de travail, entre les participants et Dominique Trotignon.
    Certains de ces documents sont accessibles à tous, pour d'autres l'accès est réservé aux adhérents de l'association.

  • les Groupes à venir.
    Il s'agit de sujets proposés par les adhérents de l'association dont l'étude pourra être lancée dès qu'un nombre suffisant de personnes (de 3 à 5) auront manifesté leur souhait d'en commencer l'étude.
    L'inscription à l'un ou l'autre de ces Groupes peut notamment être proposée en septembre et janvier de chaque année.
     

Groupe auquel vous pouvez vous inscrire :

inscriptions ouvertes à partir du 9 septembre 2024

  • Groupe de lecture n° 3
    Le Bāhiya-sutta (Ud 1.10) : Développer l'attention appropriée (yoniso manasikāra)
    « Ici, Bāhiya, concernant les choses vues : dans le vu, il y aura simplement le vu... ». Cet enseignement donné à Bāhiya, l'ascète "vêtu d'écorce", est très fréquemment cité comme une pratique essentielle pour parvenir à l'Eveil, puisque Bāhiya - qui n'était pas un disciple du Buddha -  devint un arahant simplement en l'entendant ! Cette "attention pure" au fonctionnement des sens, telle qu'on la présente habituellement, semble en lien direct avec la pratique de Vipassanā, avec laquelle elle est souvent assimilée, et elle est fréquemment proposée comme un entraînement "simple" et accessible à tous. Mais est-ce bien le cas ? 
    [pour vous inscrire...]

Groupes ayant déjà eu lieu :

Vous sont accessibles les documents fournis aux participants et ceux créés par eux.

  • Groupe de lecture n° 1
    Cūḷa kamma-vibhaṅga sutta (MN 135) - « La petite analyse du kamma »
    Dans cet enseignement, le Buddha répond à un jeune homme qui l’interroge sur les raisons pour lesquelles on voit, dans le monde, « des personnes qui ont une vie courte, et des personnes qui ont une vie longue, qui sont malades, et qui sont en bonne santé, qui sont laides, et qui sont belles, qui n’ont pas d’influence, et qui ont de l’influence, qui sont pauvres, et qui sont riches, qui sont de basse naissance, et qui sont de haute naissance, qui sont stupides, et qui ont du discernement ».
    La réponse du Buddha présente la loi du fruit (phala) ou maturation (vipāka) du kamma en évoquant la similarité des actions commises dans une vie passée et des situations vécues dans la vie présente. Mais comment un disciple du Buddha peut-il suivre son conseil et « vérifier par l’expérience » une telle loi ?
    [lire le texte sur Sutta Central]
     

  • Groupe de lecture n° 2
    Anatta-lakkhaṇa-sutta (SN 22.59) - « La marque de l'absence de 'Soi' »
    Ce sutta est considéré comme le deuxième enseignement que le Buddha a donné à ses cinq anciens compagnons d'ascèse, dans le Parc aux cerfs d'Isipatana, près de Bénarès, après celui des "Quatre Nobles Vérités". Il y enseigne comment percevoir l'absence de 'Soi' dans les cinq agrégats d'attachement. C'est à l'issue de cet enseignement que ces cinq compagnons deviennent tous arahant, après avoir déjà obtenu d'être "Entré dans le courant" (sotapanna) à l'issue du précédent discours. 
    Bien que cet enseignement présente une notion centrale et absolument caractéristique du bouddhisme, il n'apparaît qu'en de très rares occasions dans le Canon. Le terme anatta est difficile à traduire et les deux argumentations différentes pour poser l'absence de 'Soi' peuvent paraître contradictoires, notamment avec de nombreux autres textes du Canon. Quel atta est ici mis en cause ? S'agit-il d'un discours théorique ou d'une pratique guidée ? La forme actuelle du texte est-elle réellement ancienne et conforme à ce que le Buddha a enseigné ?...
    [lire le texte sur Le Dhamma de la Forêt]
     

Groupes à venir :

autres thèmes proposés par les adhérents...

  • Le Therigāthā (KN) : les femmes dans la première Communauté bouddhique
    Ce recueil très ancien regroupe les stances (gāthā) dans lesquelles des femmes, disciples directes du Buddha, appelées "Anciennes" (theri), évoquent leur réalisation spirituelle. Cette évocation, souvent dénommée un "rugissement de lion", est le plus souvent stéréotypée. Mais certains poèmes, plus développés, évoquent aussi l'origine de ces femmes, les circonstances dans lesquelles elles ont quitté "le monde" pour devenir bhikkhuni-s, leurs difficultés sur la Voie et les circonstances précises de leur Libération.
    Ainsi ce texte est-il l'un des documents les plus anciens et des plus intéressants sur la vie des femmes à l'époque du Buddha, leur statut dans la société comme aussi dans la Communauté (saṅgha) bouddhique.
     

  • Le Kalama-sutta ou Kesamutti-sutta (AN 3.65) : comment lire un sutta ?
    Le Kalama-sutta est un texte célèbre en Occident, popularisé dès la fin du XIXe siècle par l'un des tout premiers bouddhistes cinghalais "réformistes", Anagarika Dharmapala. Il est généralement cité comme une preuve du non-dogmatisme bouddhique mais cette affirmation, qui repose sur une lecture partielle du sutta, a depuis longtemps été remise en cause.
    Lire l'enseignement du Buddha aux Kalamas, dans son intégralité, pourra permettre d'acquérir un certain nombre de réflexes utiles et de règles indispensables pour apprendre comment lire un sutta et, ainsi, éviter anachronismes, mauvaises interprétations, voire contre-sens.
    [lire le texte sur Sutta Central]
     

  • Le Salla-sutta (SN 36.6) ou « L'aiguillon »
    Dans cet enseignement, comme souvent, le Buddha met en parallèle une "personne du commun, non instruite" (assutavā puthujjana) et un "auditeur des Nobles, instruit" (sutavā ariya-sāvaka) pour présenter leur manière, différente, de vivre la Réalité et l'expérience personnelle que chacun en fait. C'est l'occasion de présenter, de façon très concise, comment se manifeste les tendances (anusaya) qui sous-tendent les "trois racines de l'inefficace" (akusala ti-mūla) : avidité, (lobha), aversion (dosa) et égarement (moha), et dont l'éradication se manifeste par le détachement (visaññuta).
    [lire le texte sur Sutta Central]